Inégalités et bulles d’actifs

Dans un précédent billet, j’évoquais l’idée que l’une des causes de l’endettement excessif des ménages et, in fine, de la crise financières, pouvait être la conséquence d’une montée des inégalités économiques aux Etats-Unis depuis les années 1980. L’une des questions qui se pose est celle de l’origine de la montée de ces inégalités et plus particulièrement de la relation entre elles et les diverses bulles d’actifs. Une interprétation plausible (celle que j’évoquais et qui est développée par certains) est que ces inégalités, engendrées par des décisions politiques et/ou par le processus de globalisation, auraient induites la bulle spéculative dans l’immobilier.

Mais il y a bien sûr d’autres possibilités : la causalité peut être inverse, de même que la montée des inégalités et les bulles spéculatives peuvent être indépendantes et liées toutes deux à un troisième facteur. Justin Fox penche pour la première possibilité :

« Well now, after looking at the data about the country’s 400 highest earners and reading the comments by pneogy and shepherdwong, I am ready to offer an important new theory (well, not entirely new): The rise in income inequality over the past 30 years has to a significant extent been the product of a series of asset-price bubbles. Whenever the market (be it the market in stocks, junk bonds, real estate, whatever) booms, the share of income going to those at the very top increases. When the boom goes bust, that share drops somewhat, but then it comes roaring back even higher with the next asset bubble. It’s not the same people raking it in every time—there’s lots of turnover in the top 400—but skimming the top off of asset bubbles appears to have become the leading way to get rich in these United States in the past three decades« .

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