…et du moins drôle

Une éditorialiste de La Tribune découvre l’équivalence ricardienne… et s’empresse de tirer des conclusions :

« Il y a un autre effet, plus immédiat, créé par la dette. C’est ce que les économistes appellent « l’équivalence ricardienne ». Prévoyant qu’après la relance viendra la hausse des impôts, les ménages épargnent au lieu de consommer. On observe précisément cela aux états-Unis. En janvier, le taux d’épargne y est monté à 5%, son plus haut niveau depuis 1995« .

Hum. Conclusion un peu rapide. Les ménages américains étaient tellement endettés que la probabilité que leur taux d’épargne remonte à un moment était très forte. Pas besoin d’invoquer l’équivalence ricardienne pour cela. 

3 Commentaires

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3 réponses à “…et du moins drôle

  1. Sinclair

    Le jour où les journalistes comprendront quelque chose à l’économie…

  2. Philippe B

    Pour une fois qu’un journaliste a raison. Le taux d’épargne remonte précisément en janvier, lorsque l’on connait le montant gigantesque du plan d’Obama.

  3. C.H.

    Ce qui ne prouve strictement en rien que cela est dû à un quelconque mécanisme lié à l’équivalence ricardienne…

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