Archives de Tag: théorie des préférences révélées

Hands on the representative agent in macroeconomics and revealed preference theory

Note – comme vous pouvez le remarquer, ce billet a une particularité : il est en anglais. Cela fait un certain temps que l’idée d’écrire au moins certains billets en anglais me tente et histoire de marquer mon retour après un certain temps d’absence, je me lance. Je suppose (et je comprend) que certains lecteurs ne verront pas cela d’un très bon oeil, mais en même temps on écrit pour être lu, et de ce point de vue écrire en anglais est optimal. Cela ne veut pas dire pour autant que tous les billets à l’avenir seront en anglais, tous dépendra du « succès » de l’expérience.

I am currently doing the ultimate refinements on my working paper “Sen’s Critique of Revealed Preference Theory and Its Neo-Samuelsonian Critique”. In the process, I have just finished to read several papers by Wade Hands on Paul Samuelson’s contribution to revealed preference theory and general equilibrium analysis. Hands’ papers are mainly historical but they also contain many interesting methodological and theoretical insights regarding the significance and the relevance of the representative agent assumption in modern economics. Lire la suite

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La théorie des préférences révélées : redondante et inutile ?

Sur son blog, l’économiste Lars Syll revient sur la place de la théorie des préférences révélées (TPR), développée par Paul Samuelson dans les années 1930 et 1940, au sein de l’analyse économique contemporaine. Syll développe trois critiques qui sont supposées être complémentaires :

1) La TPR aboutit ultimement à une simple reformulation, logiquement équivalente, de la théorie de l’utilité ordinale, alors que l’objectif initial de Samuelson (comme il l’indique explicitement dans son article de 1938) était de débarrasser la théorie du consommateur du concept d’utilité et autres concepts « psychologisants ».

2) Les axiomes de la TPR sont régulièrement violés sur le plan expérimental.

3) La TPR (comme la théorie de l’utilité ordinale) est infalsifiable et est donc empiriquement non-informative.
On peut noter qu’il est difficile de voir comment on peut réconcilier les points 2 et 3 dans la mesure où la violation des axiomes de la TPR (tel que l’axiome faible des préférences révélées) implique forcement que cette dernière soit testable. Si on ignore ce « détail », il me semble que ces trois éléments de critique sont discutables, voir fragiles. Lire la suite

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