A quoi sert l’économie ?

C.H.

Eilon Solan du blog The leisure of the Theory Class explique dans un intéressant billet pourquoi il n’aime pas les études expérimentales en économie. En substance, toute expérimentation débouche sur des conclusions fortement contingentes, qui ne sont valables que pour un contexte hautement artificiel et ne peuvent être généralisés au monde économique réel. Cette critique n’est pas nouvelle, loin de là mais, comme le fait remarquer un commentateur à la suite de ce billet, on peut aussi la généraliser aux travaux théoriques. Solan le reconnait volontier et indique que l’économie théorique n’a pas vocation à produire des connaissances « utiles » ayant des applications dans le monde réel.

Cela pose une question fondamentale : quelle est l’utilité – sociale – de la science économique ? L’économiste Ariel Rubinstein est connu pour défendre une position radicale à ce sujet : l’économie n’a pas à avoir une utilité sociale particulière. La théorie des jeux, par exemple, n’a non seulement d’après Rubinstein aucune implication normative et surtout aucune réelle portée empirique. La théorie des jeux est plutôt une sorte de petite soeur de la logique. Cette position extrême a une vertu : celle de contrebalancer la thèse inverse de ceux qui veulent faire croire (souvent parce qu’ils y ont intérêt) que ce qu’enseigne la science économique peut permettre d’améliorer le monde, ou à tout le moins la situation de quelques uns. La vérité, c’est que la prescription est certainement le domaine dans lequel les économistes ont toujours eu le moins de succès. Contrairement à ce que prétendent certains détracteurs de la science économique, cela n’atténue pas le caractère scientifique de l’économie, cela rappelle juste qu’on ne saurait évaluer une science entièrement sur la base de sa portée pratique. 

Il faut en plus relativiser ce dernier point : ces dernières années ont été le témoin d’une application plutôt réussie du mechanism design comme par exemple la construction des dispositifs d’octroi des licences de téléphonie mobile dans plusieurs pays européens. Fondamentalement, je suis toutefois plutôt d’accord avec Rubinstein : il y a finalement extrêmement peu de connaissances produites par la science économique dont on pourrait vanter l’utilité sociale et ce n’est pas grave : l’économie fait d’abord partie d’un patrimoine culturel et s’est en vertu de sa contribution à l’enrichissement de ce patrimoine qu’elle a une justification (si tant est qu’il en faille une). Mais cela pose bien sûr une question délicate : si l’économie est « inutile » socialement parlant, comment justifier son mode de financement public ? On pourrait adopter la même justification que pour le financement des activités artistiques (quelle est cette justification d’ailleurs ?) mais cela revient à mettre au même plan science et art, ce qui ne serait pas du goût de tout le monde. Finalement, si les économistes se sentent souvent le besoin de préciser, directement ou indirectement, l’utilité de leur discipline, c’est précisément parce qu’une partie (de plus en plus importante) des financements est soumise à une certaine condition d’utilité qui est de facto instaurer par les financeurs privés et même publics. Cela conduit les économistes à vouloir donner à leurs travaux une portée pratique qu’ils n’ont pas. C’est une situation sous-optimale et même paradoxalement dangereuse : cela conduit à faire parfois des préconisations pratiques qui n’ont pas lieu d’être, uniquement pour justifier de l’utilité sociale des travaux.

C’est un sujet qui me concerne évidemment d’autant plus étant donné mes thèmes de recherche pour lesquels le spectre des applications pratiques tend vers 0 (est égal à 0 même). On m’a plusieurs posé la question de l’utilité de mes travaux (questions venant de non économistes) et, à chaque fois, la réponse était « fondamentalement, à rien à part enrichir notre connaissance ». En soi, c’est une forme d’utilité et je ne suis pas sûr que l’utilité de la très grosse majorité des travaux en sciences sociales dépasse ce sens très large de l’utilité. Pour en revenir à l’économie expérimentale/comportementale, il y a un danger particulier lié à ce champ : celui de faire croire que parce que les connaissances sont expérimentalement (ce qui, dans la tête de beaucoup de gens, est synonyme de scientifiquement) produites, elles ont une validité empirique et pratique plus grande. La tentation est effectivement grande de vouloir tirer des conclusions fortes de certaines expériences. Mais en fait, la portée pratique de ces travaux est peut être encore plus faible que celle des travaux théoriques. Ces derniers ont au moins pour eux d’avoir une certaine portée généralisante à défaut d’aboutir à des conclusions « vraies ».  

14 Commentaires

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14 réponses à “A quoi sert l’économie ?

  1. J-E

    Il me paraît un peu extrême de soutenir que la plupart des travaux en économie (théoriques, empiriques ou expérimentaux) ne servent à rien. C’est oublier un peu vite dans quel état de confusion mentale sont la plupart des décideurs face à des problèmes tout bête, donner une grille d’analyse avec quelques concepts précis (asymétrie d’information par exemple) ou simplement mettre en évidence les données les plus importantes d’un problème peut déjà être extrêmement utile.

    Après il est sûr que beaucoup de travaux plus « avancés » ne seront jamais directement appliqués, mais ce sont parfois eux aussi qui font naître de nouvelles idées simples et brillantes sur le long terme, donc je ne serais pas aussi pessimiste.

  2. Pierre

    Je vous trouve bien sévère. La culture économique a un intérêt pratique. Rien qu’un niveau « Principles of economics » apporte des concepts généraux et une manière de penser, qui permettent déjà de repérer et de réfuter les innombrables énoncés faux que l’on entend partout. Évidemment ça ne donne pas de mesures politiques clés en main, mais ça permet au moins de savoir qu’il n’y a pas de mesure miracle et que la plupart d’entre elles auront des tas d’effets secondaires nuisibles. Et si les électeurs et les hommes politiques étaient convaincus de ça, on ne s’en porterait pas plus mal…
    Comme le disait Joan Robinson, le but de l’économie n’est pas d’apprendre des réponses toutes faites mais d’apprendre comment éviter d’être induit en erreur.

    • Thomas

      « Rien qu’un niveau « Principles of economics » apporte des concepts généraux et une manière de penser, qui permettent déjà de repérer et de réfuter les innombrables énoncés faux que l’on entend partout. »

      Entièrement d’accord.

      [Après le problème c’est d’avoir des supérieurs qui n’ont jamais lu de « Principles of economics » et qui ont malgré tout raison du fait de leur position ; mais c’est une toute autre question].

  3. Adrien

    Cette question est tout aussi cruciale pour les mathématiques pures, du côté scientifique où cette fois on n’a même aucune donnée expérimentale, comme pour la littérature, que des cognitivistes pourraient considérer comme une connaissance de l’homme, qui n’est essentiellement basée que sur une production réelle passée.

    Justifier les budgets se fait à l’utilité (marchande) si le financement est lié à une rentabilité : les financements privés relèvent de cette catégorie, les chaires, les mécénats parfois, etc. Protéger la connaissance pour la connaissance doit donc être une volonté commune ou publique.

    Quant à l’utilité de la science économique, est elle jugée par la cohérence théorique, les fondements ontologiques de ses entités ou plutôt par la vraisemblance expérimentale et l’efficacité réelle de ses propositions? Je peux affirmer que les mathématiques financières ont influencé le monde de la finance, et que des propositions mathématiques se sont révélés utiles dans le monde réel (en bien ou mal est un autre débat). L’économie théorique n’a-t-elle pas aidé la biologie évolutionnaire?

  4. Ouai, alors là je suis pas, mais alors pas du tout d’accord avec vous.

    Il y a un grand nombre de choses que la théorie économique nous apporte et qu’on regarde aujourd’hui comme évidentes. Surtout, si vous admettez que le mechanism design a du succès; c’est le comme même le gros des politiques publiques qui se base sur le mechanism design! Enfin, je ne sais pas par où commencer la liste mais elle est très longue.

  5. Pierre

    Il y a aussi des tas de recherches dont l’utilité consiste à permettre d’autres recherches dont l’utilité consiste à permettre d’autres recherches… etc, jusqu’à des recherches qui ont une utilité pratique.

  6. elvin

    ouais… On ne peut comprendre cette discussion qu’en admettant que le mot « utile » ou « utilité » peut avoir des sens très différents suivant la personne qui les utilise (un bon exemple de valeur subjective …)

    Les auteurs cités dans l’article disent en gros que l’économie n’est pas utile pour l’action pratique. Je suis tout à fait d’accord avec ça pour ce qui concerne les entreprises : il suffit d’aller voir comment les dirigeants d’entreprise prennent leurs décisions pour savoir que la théorie économique n’y intervient qu’à titre tout à fait exceptionnel. La culture économique qui leur est utile, ils l’acquièrent sur le tas et pas dans les cours ou les ouvrages d’économie.

    Pierre dit que l’économie est utile … aux économistes. Ça, ça paraît assez évident, sinon ils n’en feraient pas. Mais franchement, à part eux, tout le monde s’en fout.

    Reste la question de l’utilité pour les décisions de type politique. Là, je dirais : attention, il ne faut pas confondre « utilisé » et « utile ». Oui, les gouvernements et organismes assimilés utilisent la théorie économique pour guider leurs actions. Mais comme il n’est pas évident que ces actions soient elles-mêmes utiles (à qui d’ailleurs ?) ni efficaces, il n’est pas non plus évident que la théorie elle-même est utile.

    Quelqu’un (que je ne citerai pas…) a écrit : « le rôle des économistes n’est pas de dire aux politiques ce qu’ils doivent faire, mais de leur dire ce qu’ils ne doivent pas faire ».

  7. Georges

    Ne confondons pas théorie des jeux (Solan, Rubinstein, Nash & cie) et science économique.

  8. Short list de choses « utiles » développées para la théorie économiques:

    Dans le domaine privé:
    -Les avances de théorie des jeux ont permis de comprendre mieux le management strategique des entreprises. Par exemple, les travaux de mon compatriote Ramón Cassadeus qui enseigne a la Harvard Business School http://www.casadesus-masanell.com/Ramon_Casadesus-Masanell/Published_Papers/Entries/2000/4/10_The_Fable_of_Fisher_Body_files/The%20Fable%20of%20Fisher%20Body.pdf
    -La compréhension des problèmes d’agence ont permis de développer des idées sur la performances des organisations et notamment des entreprises. Prenez par exemple le best seller de John Roberts « The modern firm » ou le développement des stock options pour resoudre les conflits d’intérêts au sein de l’entreprise.
    -Le gros de la théorie financière -qui est utilisée et enseignée dans le domaine privé- repose sur la théroie de la décision mathématique (cad, sur l’économie théorique)

    Dans le domaine public:
    -La théorie de l’imposition à quand même fait beaucoup pour influencer la mise en place de systèmes impositifs efficients. Par exemple, les travaux récent de Saez.
    -Les systèmes de price-cap qui s’utilisent de plus en plus dans la régulation des industries de réseau, sont basés, presque complètement sur les système « Ramsey-Boiteu ».
    -Les développement sur l’inconsistence intertemporelle et le problèmes de compromis sont probablement au coeur de toute les analyses sérieuses de l’action publique.
    – Le droit de la concurrence est, aujourd’hui, de l’économie industrielle appliquée (et de plus en plus).
    -Les banques centrales (et d’ailleur des banque privée d’une certaines taille) embauchent des gens avec des PhD pour leurs services d’études.

  9. Eilon

    Cher Cyril,
    Je crois que vous avez un peu exagéré quant á mon idée. Comme j’ai écrit à mon billet, et comme vous avez notez à votre billet, dans mon avis les conclusions des expérimentations économiques sont bien de fois particulières pour l’expérimentation spécifique ou elles étaient conclues. Mais ça ne dit pas que la science d’économie ne sert à rien.
    Beaucoup de travaux à la théorie d’économie en général, et à la théorie de jeu en particulier, sont très importants. Trois exemples le prouvent clairement : des enchères, des appariements stables et le vote. Partout dans le monde on utilise des enchères pour vendre des trucs d’une façon la plus efficace pour tous; quand les enchères sont mal conçues, le prix d’objet vendu est bas; quand elles sont bien conçues, le prix est haut. La théorie d’économie nous aide à concevoir les enchères qui sont appropriées pour l’objet particulier qui est vendu. Les appariements stables aident à assigner des internes de médecine et de psychologie à des hôpitaux. Une théorie récente développe un algorithme pour assigner des riens aux patients qui attendent un implant de rien. Récemment une nouvelle méthode de vote a été développée qui n’a pas des défauts qu’autres méthodes de vote aient.
    En plus, la théorie de jeu a influencé la façon dont on se sert en analysant des problèmes économiques: déterminez le jeu que vous jouez, pensez stratégiquement, prenez en considération votre information et l’information des autres joueurs, et beaucoup d’autres perspicacités que beaucoup de monde ignore.
    Amitiés,
    Eilon

    • C.H.

      Bonjour Eilon,

      Il y a effectivement des applications « utiles » de la théorie économique, je me suis mal exprimé en fait. J’ai relativisé mon propos dans le billet suivant. Ce que je voulais surtout dire, c’est que l’on ne peut pas juger la science économique uniquement par ses applications pratiques ou son utilité sociale. Je crois surtout que trop en attendre de la part de l’économie et des économistes sur ce plan peut s’avérer contre-productif. Je suis d’accord avec les exemples que vous donnez, qui correspondent en fait à la mise en application de techniques, un peu comme ferait par exemple un ingénieur. Je suis plus sceptique en revanche sur l’utilité générale de la théorie économique (et de la théorie des jeux) pour les acteurs économiques. Je ne suis pas sûr par exemple que beaucoup de chefs d’entreprise ou de manager se servent de la théorie des jeux au-delà des très grandes généralités.

      • elvin

        @CH
        vous pouvez même être sûr que, sur les rares qui en connaissent les très grandes généralités, infiniment peu les utilisent.

  10. amigues

    Je vous trouve aussi un peu sévère avec l’analyse économique. Je trouve aussi un peu curieux qu’un économiste s’interroge sur l’utilité de quelque chose « dans l’absolu ». Nous passons assez de temps, je crois, à essayer de convaincre nos étudiants que l’utilité est une chose relative. Je crois même que nous parlons de « préférences » pour décrire l’utilité.

    Donc parlons plutôt des préférences que nous pourrions avoir pour le discours économique vis-à-vis d’autres genres de discours. C’est déjà plus clair. En effet sans analyse économique qu’avons nous ? Non pas un grand silence mais une foule de discours sur l’économie tenus par toutes sortes de gens aux compétences variables voire discutables sur le sujet.

    L’utilité de l’analyse économique est de faire mieux que ces discours (principe de préférence selon lequel un individu sensé devrait préférer écouter les économistes quant il s’agit de comprendre l’économie plutôt que d’autres).

    Sur ce point, pas trop de soucis à se faire je pense. En termes d’options altenatives nous en avons en gros trois types :

    1) des discours d’intellectuels relevant de la catégorie de la philosophie morale et politique, discours généralement dépréciatifs quant aux basses questions matérielles ou d’argent auxquelles nous nous intéressons ainsi qu’à l’égard de ceux qui en font leur pain quotidien, banquiers ou autres.

    2) des discours de commentateurs ou de journalistes davantage préoccupés de sensationnel et de dénonciation de scandales que de compréhension des mécanismes économiques. Nous avons aussi les supputations de conjoncturistes auto-proclamés qui sont à la pensée économique ce que l’astrologie est à l’astrophysique.

    3) Des discours de responsables politiques ou de décideurs économiques. Je pense que votre interrogation sur l’utilité de l’économie s’adresse en fait à eux. On le sait, ces gens là ne croient en général pas à l’analyse économique et pensent qu’elle ne sert à rien (ou à pas grand chose, dit gentiment).

    Cette incrédulité à quatre sources. 1) Les économistes disent des choses qui les dérangent, donc on ne veut pas les écouter. 2) Les économistes disent des choses trop générales pour être utilisables dans un cas concret. La pensée économique est en effet orientée vers le « problem framing » et pas, comme l’ingénierie, vers le « problem solving ». 3) La pensée économique a un cadre trop rigide et se présente sous une forme trop aride pour servir facilement de discours de propagande pour tel ou tel politique ou lobby d’intérêt. 4) La pensée économique n’est ni assez positive, au sens où elle nie qu’il existe des énoncés « naturels » d’une question économique s’imposant à tout le monde, et pas assez normative, au sens où elle nie le droit pour les élites dirigeantes de s’arroger le monopole de la définition des problèmes économiques et des manières pertinentes de les résoudre.

    En résumé, l’un des deux, l’économiste ou le décideur, est de trop dans le même bateau, et c’est donc normal que ces derniers nous trouvent « inutiles ». C’est aussi normal que nous nous sentions inutiles, car dans le cas contraire nous serions tous très riches et très puissants, ce qui est loin d’être le cas de la plupart des économistes universitaires… (les seuls dans la profession qui s’angoissent pour ce genre de choses, soit dit en passant).

  11. Tim

    A quoi sert l »économie ?
    J’aime bien ce type de question qui semble bête. Car elles t’envoient directement au fond de la chose.
    Quand on pose en générale la question :  » à quoi ça sert? » on pense tout de suite à la pratique.Et ce type de question mérite une réponse aussi courte et claire que la question posée.C’est pourquoi il faut vraiment avoir du courage à poser la question et à ne pas répondre aussi clairement. Où est-elle cette réponse?
    La discussion de tout sujet qui n’ est pas lié à la pratique termine en une discussion purement scolastique.
    La chose qui empêche la réponse claire dans ce cas est le fait que quand l’auteur parle de l’économie il suppose les théories de l’économie.
    Et là , la réponse serait différente et moins courte.
    Alors que vous parlez de différents et plusieurs théories économique et différents et plusieurs auteurs cela laisse entendre que vous parlez entre vous économistes.
    Le hasard a fait que moi, médecin du publique très intéressé à la discipline de l’économie (car émerveillé de ce que la nature a appliqué chez l’homme en matière d’économie = mettre la surface d’un terrain de tennis en disposition du prélèvement d’oxygène dans ses poumons) je tombe sur votre site avec le souci de répondre à ma question : l’économie , en quoi cela concerne le médecin du publique.
    Je déteste suivre à l’aveugle les réforme économique de l’hôpital.
    Alors soit je suis conscient , je participe à volonté pour être productif soit je ne suis pas conscient , je suis aveuglement en étant non productif.
    Le résultat négatif emmène à la fermeture de l’hôpital. C’est une façon de dire que la pérennité des choses dépend de la rentabilité, donc de l’économie (avant même la qualité du service médical)
    Pratiquement parlant
    l’économie sert à maintenir la vie
    la théorie de l’économie si elle est assimilé(acceptée) par les gens dans la vie , elle devient une force matérielle productive ou contre productive selon que la théorie soit juste ou pas juste.Le cerveau humain n’est capable en mieux que de corriger ses propre erreur.

    La chose qui me chagrine est que l’économie ne soit pas enseignée à coté des maths , astronomie, physique etc….On peut ne pas devenir physicien , astrologue, biologue mais l’économie sera toujours présent dans le macro et micro milieux de l’homme

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