Si le père Noël passait au mois de janvier, il vous recommanderait probablement mon ouvrage à paraître d’ici un mois aux éditions Classiques Garnier, L’institutionnalisme historique et la relation entre théorie et histoire en économie.
Cet ouvrage reprend une partie de ma thèse (les deux premières parties en fait) que j’ai soutenu il y a maintenant 4 ans (!). N’hésitez pas d’ores et déjà à le pré-commander en utilisant ce bon de commande !
Bonjour Cyril, j’aimerais savoir si votre étude de l’institutionnalisme historique vous a conduit à considérer que la psychologie de l’action individuelle ou du corps social obéissent à un imaginaire social (version Castedoriadis) qui peut inclure le structuralisme et le champs social de Bourdieu pour donner un sens aux institutions. Ou une version fondée sur la théorie des jeux, et sur l’action atomisée des agents selon R Boudon?
Et en considérant que les concepts institués lors de processus historique ne sont pas liés aux finalités des institutions qui créent ex nihilo de l’altérité sans établir de loi générale, qu’en est-il des sciences économiques? Rendent-elles compte du libre jeu entre agents créant un champs social instituée, ou bien des normes académiques institutionnalisées?
Je ne suis pas certain de bien comprendre votre question ?! Sur la première partie de votre interrogation, la réponse est non : l’institutionnalisme auquel je me suis intéressé rejette le structuralisme. Pour autant, cela n’implique pas la mise en oeuvre d’un individualisme à la Boudon.